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Thibault Maestracci Photographe

Thibault Maestracci photographe – photo en noir et blanc du concert Deluxe à Sérignan, dans le sud de la France.

Le calme avant la lumière.

J’aime les moments où il ne se passe rien.
Ceux où les gens respirent avant de parler,
où la lumière hésite,
où tout paraît simple et devient beau sans prévenir.

Avant d’être photographe, j’étais ingénieur du son.
J’ai appris à écouter avant de parler,
à chercher l’équilibre plutôt que le volume.
Aujourd’hui, c’est la lumière et l’émotion que j’accorde,
mais la démarche reste la même : trouver la justesse.

La musique m’a appris à observer les silences.
Les voyages, eux, m’ont appris à écouter les gens.
À Barcelone, à Londres, dans une ruelle d’Amsterdam ou au bord d’une falaise en Irlande,
je me surprends toujours à regarder les mêmes choses :
la façon dont les gens se tiennent ensemble,
comment la lumière change une scène,
comment un instant devient souvenir avant qu’on le remarque.

L’humain, sans mode d’emploi.

J’aime les gens curieux,
ceux qui s’enthousiasment pour les détails,
qui savent rire d’eux-mêmes,
et qui aiment les silences autant que les mots.

Ceux-là, souvent, oublient que je suis là.
Et c’est à ce moment-là que les vraies images arrivent.

Je bois mon café trop tôt, et trop tard,
je parle peu pendant les préparatifs,
mais je retiens toujours les chansons qui passent ce jour-là.
C’est ma façon à moi de m’imprégner du rythme.
Chaque mariage a sa musique, parfois une ballade douce, parfois un tempo rock,
mais toujours quelque chose qui ressemble aux gens qu’on photographie.

J’aime cette sensation d’être au milieu,
assez proche pour partager,
assez discret pour qu’on m’oublie.

Thibault Maestracci, photographe de mariage – photo émouvante en noir et blanc d'un parent regardant son fils le jour de son mariage.
Thibault Maestracci, photographe – photo noir et blanc à longue exposition d'un bâtiment historique à Amsterdam.

L’histoire, pas la photo.

Ce que je garde, ce ne sont pas les décors,
mais les visages quand tout redescend.
Les gestes discrets, les respirations partagées,
les petites choses qu’on ne remarque pas sur le moment.

J’aime les images qui ont du grain,
pas forcément sur la peau, mais dans le vécu.
Ce petit tremblement qui fait qu’on sent la vie dans la photo.
Les mariages que je photographie ne sont pas lisses :
ils ont la texture des choses vraies.

Je photographie des mariages,
mais en vérité, je photographie des gens qui se reconnaissent.
Des histoires qui ne cherchent pas à impressionner,
mais à durer.

Si vous êtes encore là…

…c’est peut-être qu’on se comprend un peu.
Que vous aimez les images qui respirent,
les silences éloquents,
et les souvenirs qui ont du relief.

Alors parlez-moi de vous.
De ce que vous aimez,
de ce que vous craignez peut-être aussi.
Et voyons comment on peut raconter votre histoire,
avec justesse, lumière
et un peu de musique.

Photographe de mariage dans le sud de la France – portrait en noir et blanc de Thibault Maestracci.